Hubert Lyautey, Maréchal de France

(1854 Nancy-1934 Thorey) Maréchal de France (1921), Académicien (1912),Grand Officier de la Légion d’Honeur, Médaille Militaire.

Issu d’une famille à grande tradition militaire (qui s’est illustré durant les campagnes du 1er Empire) et de petite noblesse normande.

Hubert vit une enfance difficile suite à un accident qui l’a obligé à porter durant plus de 10 ans un corset.
Régulièrement alité il prend goût à la lecture.

L’accident lui forgera son caractère et sa psychologie.

Envoyé à Paris pour ses études il n’était pas destiné à être militaire mais la tradition familiale et le souvenir de la défaite française de 1870 le pousse à entrer dans l’armée.

Arrivé à St Cyr en 1873 il poursuivrat son cursus à l’Ecole de Guerre.

Très spiritualiste, catholique il fréquentera un certain nombre de cercles dans lesquels il se liera avec Albert de Mun ou encore Prosper Keller. Il se posera d’ailleurs durant longtemps des questions sur sa vocation religieuse.

Respectueux des religions son action est appréciée par les musulmans en Afrique du Nord.

Royaliste Légitimiste il ira rencontrer le Comte de Chambord et servira de messager entre celui-ci et le Pape.

Officier de Cavalerie brillant il sera remarqué à plusieurs reprises notamment par le Général L’Hotte, inspecteur de Cavalerie qui le prendra comme aide de camp.

Cela permettre au futur Maréchal d’apprendre la Tactique Militaire et de voyager.

Ayant servi en Algérie à Hanoi, au Tonkin, à Madagascar (toujours avec succès) il est très critique à l’égard de la politique coloniale française et prône un système plus civilisé, plus humain.

Surnommé Lyautey l’Africain pour le temps qu’il a passé sur ce continent, il est même nommé par le Sultan du Maroc, Commandeur des Croyants.

Il a grandement participé à l’œuvre de pacification et de développement économique de l’Afrique du Nord.

Par ailleurs, défendant une vision de l’armée « éducatrice » il publiera (entre autre) un ouvrage sur le rôle social de l’Officier (que je ne peux que vous recommander).
Ces ouvrages influenceront des générations de militaires.

Après avoir démissionné de l’armée en 1925 et être rentré en France il finit sa vie à Thorey, en Lorraine où il mourra le 27 juillet 1934.

Sa dernière mission aura été l'organisation de l'exposition coloniale de 1931.

Il est également à noter Président d’Honneur du mouvement Scout qui venait tout juste d’être créer.

Sa dépouille repose aux Invalides.

Le Chouan Picard